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Entre Barroso et la France, le temps vire à l'orage

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Le ton monte de plus en plus entre le président de la Commission européenne et des politiques français comme Arnaud Montebourg ou Alain Juppé.
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publié le 24 juin 2013 à 16h14
(mis à jour le 24 juin 2013 à 16h52)

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a dénoncé lundi les propos antieuropéens qui se développent en France en affirmant que «certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l'extrême droite».

«Il serait bon que certains responsables politiques comprennent que ce n'est pas en attaquant l'Europe et en essayant de faire de la Commission européenne le bouc émissaire de leurs difficultés qu'ils arriveront très loin», a déclaré M. Barroso lors d'un point de presse.

«Il faudrait que certains responsables politiques français abandonnent certaines ambiguïtés vis-à-vis de l'Europe et la défendent davantage vis-à-vis du nationalisme, du populisme, voire du chauvinisme», avait ajouté Frédéric Vincent.

La Commission réagissait à

(photo ci-contre), qui a accusé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso d’être

«le carburant du Front national»

(extrême droite), après

.

A l’autre bout de l’échiquier politique, Alain Juppé (photo ci-contre), ancien Premier ministre UMP (droite), a qualifié l’attitude de M. Barroso de

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