Comme Julian Assange il y a plus d'un an, le whistleblower Edward Snowden, réfugié à Hongkong après ses révélations sur les écoutes de la NSA et dont on vient de retrouver la trace à Moscou, a demandé l'asile politique à l'Equateur. Il formule sa requête dans une lettre adressée au président Rafael Correa, lue lundi par le ministre des Affaires étrangères équatorien et publiée par le journal local El Telegrafo. L'Equateur a dit examiner la requête. Rafael Correa, socialiste réélu en 2009, a lui-même tweeté, lundi, que les autorités équatoriennes «analysaient très sérieusement le cas Snowden».
Pourquoi ce petit pays andin de 15 millions d'habitants est-il soudainement devenu terre promise pour les lanceurs d'alerte pourchassés par les Etats-Unis ? Pas pour la richesse de sa flore amazonienne ni pour ses volcans majestueux, on s'en doute. «Snowden a procédé par élimination», résum