L’ex-consultant de la NSA Edward Snowden semble devoir s’installer pour plus longtemps que prévu à l’aéroport de Moscou où il est confiné depuis quatre jours tandis que l’Equateur a annoncé que l’examen de sa demande d’asile pourrait prendre du temps.
Une source proche du dossier, citée par l’agence publique russe Ria-Novosti, a indiqué ce jeudi que Snowden ne peut pas quitter l'aéroport, faute d'un passeport valable.
«Snowden laisse partir un nouveau vol pour Cuba», a de son côté annoncé jeudi la télévision publique russe, alors que l'ex-consultant de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine était censé prendre l'avion pour La Havane encore lundi, au lendemain de son arrivée présumée à Moscou.
Invisible depuis quatre jours déjà, Edward Snowden, qui se trouve dans la zone de transit de l’aéroport Cheremetievo de Moscou selon la version officielle russe, était censé partir à Cuba pour rejoindre ensuite l’Equateur à qui il a demandé l’asile politique. Le prochain vol pour La Havane en provenance de Moscou n’est cependant prévu que samedi, selon le site de l’aéroport, et Snowden devrait rester à Cheremetievo au moins jusqu’à la fin de la semaine.
Le séjour dans la zone de transit de cet aéroport est limité en théorie à vingt-quatre heures, mais une loi russe permet d'octroyer un visa de transit de dix jours, renouvelable, à une personne n'étant pas en mesure