Le président mongol sortant Tsakhia Elbegdorj a remporté de justesse, mais dès le premier tour, la présidentielle contre son rival, le champion de lutte Badmaanyambuu Bat-Erdene, gagnant un second mandat qui devrait lui permettre de reconduire sa politique d’ouverture aux capitaux étrangers, selon les résultats préliminaires annoncés jeudi.
Elbegdorj, du Parti démocrate, a remporté 50,23% des suffrages, a indiqué la Commission électorale nationale. Celle-ci a précisé que ces résultats portaient sur la totalité des suffrages exprimés, mais restaient «préliminaires» en attendant un recomptage et leur officialisation. Son principal rival, Bat-Erdene, membre du Parti populaire mongol (MPP), est à 41,97% des voix.
Vers midi, sur la place Suukhbaatar, au cœur d’Oulan-Bator, théâtre des grands événements du pays, des milliers de partisans d’Elbegdjorj attendaient une apparition de leur leader, agitant le drapeau rouge et bleu des Démocrates, a constaté l’AFP. Le scrutin de mercredi, qui s’est déroulé sans violence, a été dominé par la recherche d’une redistribution plus équitable de la manne des gigantesques ressources minières du «pays des steppes», moteur d’un spectaculaire essor économique, avec un taux de croissance faramineux de 17,5% en 2011 et de 12,3% l’an dernier.
Les trois candidats, dont, pour la première fois, une femme, ont assuré vouloir œuvrer à une meilleure redistribution de ce soudain afflux de richesse, à l’origine de fortunes colossales dans un pays où le