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Les coureurs du Tour terminent la Corse en beauté

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Cyclisme . Simon Gerrans remporte la dernière étape insulaire à Calvi.
publié le 1er juillet 2013 à 21h16
(mis à jour le 2 juillet 2013 à 16h23)

Chez Chantal, à trois kilomètres de la ligne, la soupe corse est à tomber et la daube de sanglier est à 18 euros. L’accueil est parfait et la vue imprenable du haut d’un petit mamelon sur lequel le public surplombe le peloton de tête qui vient d’avaler Rolland, intenable, Chavanel, Nieve et Nordhuag, partis en flingueurs. Les quatre seront rejoints à 3,5 km de la ligne. L’étape revient à Simon Gerrans de l’équipe Orica GreenEdge, mondialement connue pour avoir coincé son bus sous le porche de la cathédrale du Tour. Gerrans, d’un boyau, s’impose devant Peter Sagan. Au général, Bakelants (RadioSchack) garde le jaune. Les deux tiers du peloton ont coupé la ligne douze minutes plus tard. C’est assez dire que la Corse c’est beau, mais c’est raide.

Miracle. Quels enseignements tirer de ces étapes usantes ? Que les Europcar, comme chaque année nous enfument avec cette histoire de genoux qui couinent, alors qu'une fois sur le Tour, les gars de Jean-François Bernaudeau retrouvent, comme par miracle, des roulements neufs et un outillage de précision. Pierre Rolland, leader d'Europcar et maillot à pois, a monté les difficultés corses sur grand plateau, genre : je mange avec les couverts quand, derrière, les autres arrachent, déjà au bout du troisième jour, la viande avec les doigts.

Pour Rolland qui virevolte, on appelle ça avoir la socquette légère. Côté leaders : Froome s’est calmé après l’étape d’avant-hier. Une étape qui l’avait vu sortir de mani