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Avion de Morales : Paris «regrette»

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Après les blocages ayant empêché l'avion présidentiel bolivien de survoler la France, mais aussi l'Italie et le Portugal, de nombreuses critiques éclosent à Paris et sur la scène internationale.
Evo Morales lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Vienne, mercredi 3 juillet. (© Heinz-Peter Bader / Reuters)
par AFP
publié le 3 juillet 2013 à 15h47
(mis à jour le 3 juillet 2013 à 21h42)

Le président français François Hollande a affirmé mercredi à Berlin avoir

«immédiatement»

donné l’autorisation de survol de la France à l’avion transportant le président bolivien, Evo Morales, quand il a appris que ce dernier était à bord de l’appareil.

«Il y avait des infos contradictoires sur les passagers qui étaient à bord»

, a dit Hollande.

«Dès lors que j’ai su que c’était l’avion du président bolivien, j’ai donné immédiatement l’autorisation de survol»

du territoire français, a-t-il ajouté.

Puis Paris a fait part mercredi à la Bolivie de ses «regrets», évoquant un «contretemps», après que l'avion du président Evo Morales eut été contraint d'atterrir à Vienne, faute d'avoir reçu l'autorisation de survoler le territoire de plusieurs pays européens, dont la France. «Le ministre des affaires étrangères (Laurent Fabius) a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l'autorisation de survol du territoire par l'avion du président», a indiqué le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot, dans un communiqué.

L’appareil, d’abord soupçonné de transporter l’informaticien américain Edward Snowden, avait été contraint d’atterrir à Vienne, provoquant un imbroglio diplomatique.

Protestations en Bolivie

Une centaine de manifestants ont brûlé mercredi des drapeaux français à La Paz, et jeté des pierres contre l’ambassade de France e