La France est favorable, du fait des soupçons d'espionnage qui pèsent sur les Etats-Unis, à une «suspension temporaire» des négociations commerciales qui doivent s'engager entre Washington et l'Union européenne, a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
«Il ne s'agit pas d'arrêter les négociations sur l'accord de libre-échange, mais en effet il nous paraît sage de les suspendre temporairement, pour une durée de quinze jours sans doute, pour éviter toute polémique et le temps d'obtenir les informations demandées», a-t-elle précisé à l'issue du Conseil des ministres. «Nous allons sans plus attendre, cette semaine, nous concerter avec nos partenaires européens sur ce sujet», a expliqué Najat Vallaud-Belkacem. François Hollande avait déjà prôné mardi une «position coordonnée, commune» de l'Europe dans l'affaire d'espionnage d'institutions de l'UE et d'Etats européens dont sont soupçonnés les Etats-Unis.
A lire aussi Exception culturelle, l'art qui cache la forêt et