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L'opposition syrienne se réunit à Istanbul pour désigner son chef, sur fond de divisions internes

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A Istanbul, la Coalition doit désigner un nouveau dirigeant pour remplacer Moaz al-Khatib, qui a démissionné en mars.
Drapeaux de l'opposition syrienne, devant le tribunal de la mosquée Fatih, à Istanbul, le 24 mai 2013. (Photo Murad Sezer. Reuters)
par AFP
publié le 4 juillet 2013 à 11h12
(mis à jour le 4 juillet 2013 à 14h27)

Les membres de la Coalition de l'opposition syrienne ont commencé à discuter jeudi à Istanbul pour désigner leur nouvelle équipe dirigeante et tenter d'afficher un front commun face au régime du président Bachar al-Assad, dont l'armée a repris du terrain face aux rebelles.

En tête de l’ordre du jour de la réunion qui a débuté dans un hôtel stambouliote, figure le choix d’un nouveau président pour remplacer Moaz al-Khatib, qui a démissionné en mars.

Cinq personnalités ont officiellement fait acte de candidature pour lui succéder à la tête du principal rassemblement des adversaires du régime, dont l’actuel président par intérim Georges Sabra et l’ancien président du Conseil national syrien (CNS) Burhan Ghalioun, selon la Coalition.

Ahmad Assi Jarba, qui représente la faction de l’opposant historique Michel Kilo, l’actuel secrétaire général de la Coalition Mustafa al-Sabbagh et l’un des porte-parole de la Coalition, Louay Safi, sont également sur les rangs, mais d'autres candidatures sont toujours possible.

Initialement prévu fin mai, le choix du nouveau président avait été ajourné faute d’accord après des discussions qui avaient étalé au grand jour les divisions de la Coalition et la guerre d’influence que s’y livrent ses principaux parrains, le Qatar et l’Arabie saoudite.

Sous la pression de leurs soutiens, les opposants étaient finalement parvenus