Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, le président bolivier Evo Morales et le président du Nicaragua, Daniel Ortega, ont tous trois affirmé, vendredi et samedi qu'ils étaient disposés à accorder l'asile à l'ex-consultant de l'Agence de la sécurité américaine Edward Snowden, au moment où celui-ci, bloqué depuis 13 jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, voyait sa situation s'enliser, le forçant à solliciter six nouveaux pays.
Nicolas Maduro a annoncé vendredi au cours d'une célébration de l'indépendance du Venezuela qu'il accordait «l'asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l'empire le plus puissant du monde, qui s'est déchaînée sur lui». «Nous, nous sommes ouverts et respectueux du droit d'asile et il est clair que si les circonstances le permettent, nous recevrons Snowden avec grand plaisir et lui donnerons l'asile ici au Nicaragua», a déclaré pour sa part Daniel Ortega, qui a confirmé avoir reçu une demande de M. Snowden à l'ambassade du Nicaragua à Moscou.
Quant à Evo Morales, «en signe de protestation», il s'est dit prêt samedi à «accorder l'asile si cet Américain persécuté par ses compatriotes nous le demande». Le président bolivien invoque «des raisons humanitaires» envers les «personnes persécutées politiqueme