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Libération

Crash de San Francisco : turbulences pour Asiana Airlines

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par AFP
publié le 9 juillet 2013 à 8h02

Asiana Airlines s’employait mardi à sauver sa réputation après avoir révélé que le capitaine du vol 214 Séoul-San Francisco ainsi que son instructeur sur Boeing 777 étaient tous deux nouveaux dans ces fonctions. Déterminée à défendre son équipage en attendant les conclusions de l’enquête sur l’accident qui a fait deux morts et 180 blessés samedi, la compagnie sud-coréenne n’a de cesse de rappeler qu’elle suit scrupuleusement la réglementation internationale en matière de sécurité.

L’agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a, elle aussi, mis en garde contre les conjectures sur les circonstances de l’accident alors qu’elle commence tout juste à interroger les quatre pilotes d’Asiana. La compagnie a révélé mardi que lee Jung-Min, chargé de former son collègue Lee Kang-Kuk dont c’était le premier atterrissage à San Francisco sur ce genre d’appareils, venait d’obtenir sa licence.

Pilote très expérimenté, il n'avait reçu son agrément qu'un mois avant l'accident, a indiqué une porte-parole d'Asiana à l'AFP. «Ce n'est pas anormal», a-t-elle aussitôt ajouté. «Tout instructeur connaît son premier jour en tant qu'instructeur» et celui-ci a des milliers d'heures de vol à son actif, dont 3 000 sur Boeing 777, selon elle.

Les autorités sud-coréennes avaient auparavant confirmé que le capitaine de l'avion n'avait navigué que 43 heures sur un Boeing 777-200 - l'un des plus gros porteurs au monde. Il «connaissait sa première expérience opérationnelle sur un 777