Le procès contre l'ex-commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, s'est ouvert mardi au tribunal de Grosseto (Toscane) mais a été immédiatement reporté au 17 juillet en raison d'une grève des avocats. Un an et demi après le naufrage du paquebot de croisières qui avait fait 32 morts le 13 janvier 2012, l'audience, à laquelle assistait l'accusé, a été reportée au bout d'une quinzaine de minutes. Schettino est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement.
Lunettes de soleil et costume bleu électrique, Schettino, 52 ans, a donné des signes de nervosité en se présentant au tribunal, installé dans le Théâtre Moderne de Grosseto en raison de la forte affluence prévue dans les mois qui viennent. De façon suggestive, le collège de magistrats a été installé sur la scène du théâtre et domine l'assistance, sous une banderole frappée de la maxime des tribunaux italiens : «La loi est la même pour tous.»
Dans une interview au journal Il Messaggero, Francesco Schettino a expliqué sa venue mardi à Grosseto pour demander que les télévisions soient bannies du tribunal. «Cela risque d'être encore un show médiatique (..) ce n'est pas une fête de village, il y a des gens qui sont mor