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Les nouveaux dirigeants égyptiens tentent de former un gouvernement

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Le premier ministre Hazem al-Beblawi doit former autour de lui une équipe dont la composition reste incertaine. Les Frères musulmans ont d'ores et déjà refusé de «pactiser avec des putschistes».
par AFP
publié le 11 juillet 2013 à 8h32
(mis à jour le 11 juillet 2013 à 11h29)

Le nouveau Premier ministre égyptien Hazem al-Beblawi a affirmé jeudi ne pas exclure une participation des Frères musulmans au gouvernement de transition qu'il s'efforce de former, en dépit de la défiance des partisans de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi. Contacté par téléphone, Al-Beblawi, désigné mardi, a indiqué à l'AFP qu'il réfléchissait toujours à la composition de son gouvernement, une semaine après l'éviction du président Morsi par l'armée.

«Jusque-là je n'ai contacté personne», a-t-il relevé, expliquant vouloir identifier les meilleurs candidats sur «deux critères» : «l'efficacité et la crédibilité». «Je ne me préoccupe pas de l'appartenance politique», a encore assuré cet ancien vice-Premier ministre et ministre des Finances de la première période de transition, après le départ d'Hosni Moubarak début 2011. Si «quelqu'un est proposé par le Parti de la liberté et de la justice (PLJ, bras politique de la confrérie) et que cette personne est qualifiée pour le poste», sa nomination pourra être envisagée, a-t-il fait valoir.

Hazem al-Beblawi a ainsi relayé une offre évoquée par la présidence, et