Dans l’indécision la plus totale depuis plus d’un mois, Edward Snowden a brusquement tranché, vendredi. L’ancien consultant du renseignement américain a annoncé sa volonté de demander l’asile politique à la Russie, avant de pouvoir rejoindre l’Amérique latine. Il a déclaré ses intentions devant les représentants de différentes ONG et des avocats dans l’enceinte de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, où il «campe» depuis presque trois semaines.
Les autorités russes, qui disent n'avoir reçu aucune demande officielle de la part de l'informaticien américain, ont néanmoins réaffirmé leur position. «Snowden pourrait théoriquement rester en Russie si, premièrement, il renonce totalement à ses activités qui font du tort à nos partenaires américains et, deuxièmement, si lui-même le souhaite», a signalé Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Si la deuxième condition semble d'ores et déjà acquise, Snowden a fait savoir qu'il allait cesser ses révélations pour se mettre en totale conformité avec les doléances russes. En effet, l'avocat moscovite Guenri Reznik, présent dans la zone de transit de l'aéroport, a révélé que l'Américain s'était engagé à «ne plus nuire aux Etats-Unis», tout en affirmant n'avoir «aucun regret» sur ses actions passées .
Contraintes. Au centre de toutes les attentions, Snowden a donc fait le choix de la Russie, avant de pouvoir rejoindre «légalement» l'Amérique latine, comme il l'a signalé dan