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Analyse

Mali : la mort de Philippe Verdon, seule certitude

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Aqmi. Le corps de l’otage a été identifié. Paris tente de renouer le contact pour les autres Français retenus.
Philippe Verdon, le 6 janvier 2004, à Moroni. (Photo Youssouf Ibrahim. AFP)
publié le 15 juillet 2013 à 22h41

Quasi certaine depuis des semaines, la mort de l'un des otages français au Mali, Philippe Verdon, a plané sur le 14 Juillet, rappelant douloureusement l'absence d'avancée dans ce dossier au moment même où la France célébrait sa «victoire» au Mali contre les jihadistes.

Alors que François Hollande avait évoqué, à la mi-journée, «des informations les plus mauvaises» sur le sort de cet homme enlevé par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali, en novembre 2011, le Président a «formellement confirmé», hier soir, son décès. Après avoir exprimé sa «totale solidarité» à la famille, il a ajouté que «la dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaître les causes [du] décès»de Philippe Verdon, retrouvé dans le nord du Mali. Plus précisément dans la région de Tessalit. Tout près de la frontière avec l'Algérie.

Ulcère. Cet homme de 53 ans, kidnappé en compagnie de son compatriote Serge Lazarevic, par un groupe sous l'autorité de Mokhtar Belmokhtar, a-t-il été exécuté, comme l'ont proclamé les terroristes, ou est-il mort de maladie ? Philippe Verdon avait une santé fragile : avant son départ pour le Mali, où il tentait apparemment de faire du business, il souffrai