Le président François Hollande a affimé lundi qu'il y avait «une probabilité très forte» que Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 au Mali, soit mort. «Il y a une probabilité très forte qu'un des otages» enlevés au Mali «soit mort», a déclaré le Président à l'ambassade du Mali. «Nous avons retrouvé une dépouille il y a 10 jours au Nord Mali, nous faisons tout pour avoir confirmation que ce pourrait être hélas le corps de Philippe Verdon. Nous analyserons à ce moment-là les causes de la mort et rien ne sera impuni», a-il ajouté.
«Je pense à nos otages, j'y ai pensé dès le premier jour lorsque la décision fut prise d'intervenir, le 11 janvier 2013» au Mali, «après tout ce que nous avions tenté avant pour les faire libérer. Je ferai tout pour les faire libérer et les faire revenir auprès de leurs familles», a aussi déclaré le chef de l'Etat.
Dimanche soir, le ministère français des Affaires étrangères avait déjà abondé en ce sens. «Il existe une très forte probabilité pour qu'un corps retrouvé récemment dans le nord du Mali soit malheureusement celui de notre compatriote Philippe Verdon», avait alors dit le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot. «Des vérifications complémentaires sont en cours», a-t-il ajouté, précisant que le ministère était en contact avec la famille de l'otage.
Les radios RTL et RFI avaient annoncé la découverte du corps de Philippe Verdon début juillet dans le nord du Mali, con