La Grèce est en grève générale mardi, à l’appel de syndicats soutenus par nombre d’élus locaux, pour protester contre un plan, maintes fois retardé, de restructuration de la fonction publique demandé par les bailleurs de fonds internationaux du pays. De nombreux services et transports sont restés fermés en raison de la grève générale décrétée par les deux principaux syndicats du pays contre le plan de réduction et de redéploiement de la fonction publique en cours d’examen au Parlement.
Le cœur du projet de loi qui doit être voté mercredi pour respecter les exigences des bailleurs de fonds du pays, est constitué par un plan de départ et de redéploiement touchant une partie des 700 000 salariés du secteur public du pays. Plan qualifié de «pierre tombale» des travailleurs par les deux syndicats unis du public et du privé, Adedy et GSEE.
Mardi, les trains ne circulaient pas en Grèce, pas plus que le métro reliant la capitale à l’aéroport. A Athènes, bus et trolleys ne fonctionnent qu’entre 9 heures et 21 heures (8 heures et 20 heures en France). Les vols à l’arrivée et au départ de l’aéroport Vénizelos sont perturbés par un arrêt de travail des contrôleurs aériens, très gênant en pleine période touristique. Le métro fonctionne, mais trois stations du centre-ville ont été fermées en raison des deux manifestations prévues, la première à l’appel du syndicat communiste Pame, et la deuxième à l’appel de la GSEE et de l’Adedy.
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