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Analyse

Mandela en observation maximale

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Le maintien en vie de l’ex-président sud-africain est soumis à des pressions contradictoires.
publié le 17 juillet 2013 à 20h16

Aujourd'hui 18 juillet, c'est l'anniversaire de Nelson Mandela. Il fête ses 95 ans. Un anniversaire bien particulier puisqu'il le passe hospitalisé au départ pour une infection pulmonaire dans le service de réanimation de la Medi-Clinic de Pretoria, . Et ce jeudi est aussi la «journée internationale Nelson Mandela», proclamée par l'Unesco, «afin de commémorer sa contribution à la promotion d'une culture de paix».

Une situation bien douloureuse. Depuis le 8 juin, l'homme le plus populaire de la planète agonise, presque en direct des caméras du monde entier. Etendu, silencieux, il est depuis trois semaines sous ventilation artificielle. Les informations les plus contradictoires, voire les plus incohérentes, ont circulé sur son état de santé, avec toujours aussi peu de communiqués médicaux précis. Ce sont les proches ou les politiques qui parlent. Un jour, on évoque un «coma végétatif», une autre fois «une situation très grave mais stable» ; une autre fois encore un visiteur a cette formule inédite, décrivant un tableau clinique d'un malade «dans le coma mais réagissant au traitement». Quelques jours plus tard, le roi thembu Buyelekhaya Dalindyebo, qui compte l'ancien président sud-africain parmi ses sujets, a ces mots après une visite : «Il ne va pas trop bien. Il ne pouvait pas parler, mais il m'a reconnu et a fait quelques gestes de reconnaissance, comme bouger ses yeux.»

«Statu quo». Près de si