Menu
Libération
Analyse

Un héritier, cadeau royal pour les Windsor

Article réservé aux abonnés
Le suspense a pris fin lundi soir après un blackout complet et un exercice de communication de haut vol de Buckingham Palace, qui joue là un atout capital pour son avenir.
Le prince Philip (d) et la reine Elizabeth II, le 6 juin 2013 à Buckingham Palace à Londres. (Photo Anthony Devlin. AFP)
publié le 22 juillet 2013 à 21h47

Après plus de trois semaines d'attente et de suspense intolérables, de descentes dans la pharmacie du coin pour acheter de la crème solaire, de dizaines de kebabs engloutis dans les cafés de ce quartier, les photographes et caméramen du monde entier s'apprêtent à plier bagage et à descendre de leurs escabeaux, plantés depuis le 1er juillet devant la désormais fameuse «Lindo Wing» du St-Mary's Hospital, dans le nord de Londres.

Une correspondante de la chaîne américaine NBC râle tout de même un peu : elle n'a pas réussi à terminer la layette qu'elle avait entrepris de tricoter sous un parasol, devant l'entrée de l'hôpital. Le Royal Baby est enfin arrivé et le Royaume-Uni peut à nouveau respirer, et c'est un garçon. Pour l'heureuse maman, la princesse Catherine, duchesse de Cambridge - il y a seulement deux ans encore simple roturière Kate Middleton - un nouveau chapitre démarre. D'épouse de future souverain, la voici devenue mère d'un futur roi désormais troisième dans la lignée d'accession au trône, après son grand-père, le prince Charles, et son père, le prince William.

Depuis le 15 juin, la princesse Kate avait disparu des écrans radar, en congé maternité. Certains ont murmuré que la jeune femme avait passé les dernières semaines de sa grossess