La justice russe a confirmé mercredi le maintien en détention d’une jeune femme du groupe contestataire Pussy Riot en dépit du soutien d’une centaine de stars mondiales de la musique réclamant sa libération ainsi que celle d’une de ses deux compagnes, toujours emprisonnée.
Un tribunal de Perm, dans l'Oural, a rejeté la requête de Maria Alekhina, qui contestait la décision prise en mai par un autre tribunal ayant refusé sa demande de libération anticipée après plus d'un an de détention, selon l'agence de presse RIA Novosti. Maria Alekhina est l'une des trois jeunes femmes des Pussy Riot condamnées l'an passé à deux ans de camp pour une «prière punk» contre Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou, une affaire qui a suscité un tollé à l'étranger.
La jeune femme n’était pas présente dans la salle du tribunal, bien qu’elle ait été transférée à la veille de l’audience à Perm, à partir du camp de Berezniki, également dans l’Oural, où elle purge sa peine. Le procureur a requis son maintien en détention, expliquant qu’elle continuait de violer le règlement intérieur de la colonie pénitentiaire, d’après RIA Novosti.
L’avocate de Maria Alekhina, Irina Khrounova, a indiqué aussitôt après la décision du tribunal qu’elle allait de nouveau contester cette décision, sa cliente pouvant bénéficier d’une libération anticipée après avoir purgé plus de la moitié de sa peine. Maria