L'essentiel
La principale centrale syndicale tunisienne (UGTT) a appelé à une grève générale ce vendredi après l’assassinat du député de l’opposition de gauche Mohamed Brahmi, touché par 14 balles hier devant son domicile près de Tunis.
La présidence de la République a décrété un jour de deuil national.
Des manifestations spontanées se sont tenues hier dans l'après-midi et la soirée à Tunis et à Sidi Bouzid. La police a tiré des gaz lacrymogènes.
Les autorités tunisiennes recherchent 14 personnes, des extrémistes radicaux, dont un certain Boubaker Hakim, qui pourrait être un jihadiste français. Il est présenté comme le suspect numéro 1 des meurtres de Mohamed Brahmi et de Chokri Belaïd.
Vendredi soir. Les autorités tunisiennes annoncent qu'elles recherchent activement un islamiste radical, suspect numéro un dans l'assassinat de l'opposant Mohamed Brahmi et celui quelques mois plus tôt de Chokri Belaïd, tués selon elles avec la même arme. Boubaker Hakim, 30 ans, est «un élément terroriste parmi les plus dangereux, objet de recherches au niveau international», a indiqué le ministre Lotfi Ben Jeddou
Natif de Paris, il était déjà recherché en Tunisie pour détention et trafic d'armes, a ajouté M. Ben Jeddou précisant qu'il avait échappé récemment à la police et que de nombreuses armes avaient été retrouvées à son domicile. Selon le ministre, «l'arme utilisée pour abattre Mohamed Brahmi est la même qui a servi à tuer Chokri