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Au Mali, calme et forte participation

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Le premier tour du scrutin présidentiel se déroulait dimanche. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant lundi.
A Tombouctou, dimanche matin. (Photo Joe Penney. Reuters)
par AFP
publié le 28 juillet 2013 à 11h44
(mis à jour le 28 juillet 2013 à 19h41)

Les Maliens votaient dimanche dans le calme et en grand nombre au premier tour d’une présidentielle devant permettre de tourner la page de 18 mois d’une crise politique et militaire qui a plongé leur pays dans le chaos. A la mi-journée, le réseau indépendant d’appui au processus électoral au Mali (Apem), qui a déployé 2.100 observateurs sur tout le territoire, notait «une grande mobilisation des électeurs», surtout dans le Sud où se trouve Bamako, où des journalistes de l’AFP ont aussi constaté une forte mobilisation. Le Sud regroupe environ 90% des quelque 6,9 millions d’électeurs inscrits.

Dans les villes du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et l’occupation de rebelles touareg et de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, le vote se tenait sous la surveillance de casques bleus de la force de l’ONU, la Minusma, et de l’armée malienne assistés par les 3.200 soldats français restés au Mali.

Un des groupes jihadistes qui ont occupé le Nord, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), avait menacé samedi de «frapper» les bureaux de vote et tenté de dissuader «les musulmans maliens» de prendre part au scrutin.

Vingt-sept candidats participent à cette présidentielle à laquelle se présentent 27 candidats, dont deux grands favoris: Ibrahim Boubacar Keïta, ancien Premier ministre, et Soumaïla Cissé, ancien ministre des Finances et ex-dirigeant de l’Union économique et monétaire (Uémoa). Après avoir voté à Bamako entouré d’une c