Le gouvernement israélien a adopté le projet de référendum sur tout accord de paix. Un responsable palestinien a déclaré samedi à l’AFP que les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens devaient reprendre mardi prochain à Washington.

Israël n’a pas encore confirmé officiellement leur reprise mardi mais M. Netanyahou avait indiqué samedi soir être prêt à libérer les 104 Palestiniens dans le cadre d’un retour à la table des négociations, au point mort depuis trois ans.

Alors que les noms des prisonniers n’ont pas encore été officiellement rendus publics, ou même communiqués aux ministres, des personnes ayant tué des femmes et enfants israéliens et des Palestiniens soupçonnés de collaborer avec Israël figureraient parmi eux, selon les médias.

Almagor, une association représentant des victimes israéliennes des attentats palestiniens, a indiqué que la liste comprenait aussi des personnes emprisonnées pour des affaires de droit commun. Ce projet a suscité des protestations parmi les familles des victimes israéliennes et certains partenaires de la coalition gouvernementale.

Dans une lettre ouverte publiée sur sa page Facebook, M. Netanyahou affirme avoir dû prendre une décision très pénible. «Il s’agit d’une décision extrêmement difficile», a-t-il écrit. «C’est douloureux pour les familles endeuillées, c’est douloureux pour la nation toute entière et c’est aussi très douloureux pour moi».

Selon les médias, le parti nationaliste religieux (Foyer juif) a l’intention de voter c