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Analyse

John Kerry rassoit Palestiniens et Israéliens à la table des négociations

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Gelés pendant près de trois ans, les pourparlers de paix ont repris hier soir à Washington.
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry (à droite), et son émissaire spécial pour les pourparlers, Martin Indyk, hier à Washington. (Photo Reuters)
publié le 29 juillet 2013 à 21h56

Après avoir été gelées pendant près de trois ans, les négociations de paix israélo-palestiniennes ont repris hier soir à Washington et devraient se poursuivre durant neuf mois. C’est le résultat des efforts du secrétaire d’Etat américain, John Kerry, qui a annoncé la reprise officielle de ces pourparlers dimanche soir.

Il s’agit dans un premier temps des discussions préliminaires au cours desquelles les différentes parties doivent se mettre d’accord sur un plan de travail pour les neuf mois à venir. L’objectif final étant de régler différents litiges qui les opposent et d’aboutir à la création d’un Etat palestinien. Autour d’une même table sont donc réunis le négociateur palestinien Saëb Erekat, le proche conseiller du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, Mohammed Shtayyeh, la ministre israélienne de la Justice, Tzipi Livni, et l’envoyé spécial du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, Yitzhak Molcho. Côté américain, Kerry a nommé l’ancien ambassadeur américain en Israël Martin Indyk émissaire spécial.

Priorités. Depuis son entrée en fonction, en février, le secrétaire d'Etat américain a fait de la reprise des négociations israélo-palestiniennes l'une de ses priorités. Il s'est rendu au Proche-Orient six fois, dont la dernière à la mi-juillet, annonçant alors que les «divergences se réduisaient significativement» et qu'il gardait «espoir que chaque camp puisse s'asseoir à la table des négociations».<