Le très attendu procès de l'ancien psychiatre de l'armée américaine accusé d'avoir tué 13 personnes et blessé 32 autres en novembre 2009 sur la base militaire américaine de Fort Hood (Texas, sud), s'est ouvert ouvert mardi sous haute sécurité.
Né en Virginie (est) de parents palestiniens, le commandant Nidal Hasan, 42 ans, devenu paraplégique à la suite de la fusillade, encourt la peine de mort s’il est reconnu coupable.
Après avoir congédié ses avocats, cet ancien psychiatre décrit comme «un loup solitaire d'Al-Qaeda» a obtenu le droit d'assurer lui-même sa défense tout au long de son procès en cour martiale. Il a indiqué qu'il ne comptait appeler que deux témoins à la barre. Plus de 250 individus devraient en revanche témoigner contre lui.
«Les preuves vont clairement montrer que je suis le tireur», a-t-il affirmé, devant une cour martiale.
Shawn Manning, spécialiste de la santé mentale appartenant à la même unité que Hasan, a confié qu’il redoutait le face-à-face avec l’accusé, qui a tiré à six reprises sur lui.
«Devoir affronter un gars qui a essayé de vous tuer vous et vos amis, et devoir être cordial et sympathique en même temps... ça va être difficile», a-t-il prédit. «J'espère qu'il ne va pas me poser de questions, mais je m'y suis préparé.»
A la perspective d'être interrogée par l'accusé lui-même, Ki