L’interception de messages contenant des menaces d’attentats entre le numéro 1 d’Al-Qaeda, Ayman al-Zawahiri, et le chef de la filiale Al-Qaeda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a été le déclencheur de la décision de Washington de fermer une vingtaine d’ambassades et de consulats américains, ont rapporté lundi plusieurs médias américains.
Citant des responsables américains, le New York Times affirme que l'administration de Barack Obama a pris la décision de fermer ces représentations diplomatiques à la suite de l'interception, la semaine dernière, de communications électroniques entre Ayman al-Zawahiri et Nasser al-Wuhayshi, le chef d'Aqpa basée au Yémen. Le premier aurait ordonné au second de perpétrer un attentat dès dimanche dernier.
CNN, cependant, a rapporté que Al-Zawahiri a demandé à Al-Wuhayshi de «faire quelque chose», ce qui a poussé les responsables de Washington et du Yémen à redouter une attaque imminente. Lors d'une conférence de presse lundi à Washington, la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf, a refusé d'expliquer quel était l'état précis de la menace.
«Nous continuons d'évaluer les renseignements, de les analyser et [...] Nous prenons des mesures de précaution pour protéger nos employés, nos visiteurs et nos infrastructures à l'étranger», s'est bornée à répéter une dizaine de fois Marie Harf, refusant d'entrer dans les détails ou de citer un pays particulièrement visé. Marie Harf s'est contentée de confirmer que