Le fugitif américain Edward Snowden a passé sa première semaine en homme libre dans le plus grand secret : il reprend ses esprits après une période «cauchemardesque» quelque part en Russie où personne ne l'a vu, dans l'attente de la visite de son père.
Dès qu’il a obtenu un asile temporaire en Russie, l’informaticien recherché par les Etats-Unis pour espionnage a quitté le 1er août la zone de transit de l’aéroport Moscou-Cheremetievo où il avait passé plus d’un mois, en taxi vers une destination inconnue, selon son avocat russe Anatoli Koutcherena, la seule personne mandatée à parler au nom de l’Américain.
Après avoir distillé au compte-gouttes des informations sur les passe-temps de Snowden, l'avocat proche du Kremlin a disparu de la circulation tout comme son client, l'un des hommes les plus recherchés au monde. «Koutcherena est en vacances jusqu'à septembre. Il n'y a personne à part lui» pour parler de Snowden, a expliqué jeudi à l'AFP la secrétaire de l'avocat, Elena, laissant entendre qu'on n'entendrait plus parler de l'Américain dans les semaines à venir.
Selon Me Koutcherena, Edward Snowden s'est enregistré comme le veut la législation russe à l'endroit où il vit «sur le territoire de la Fédération de Russie», sans plus de précision. Il attend l'arrivée de son père Lon et de ses amis auxquels l'avocat Koutcherena a envoyé des invitations pour l'obtention d'un visa russe. «Edward attend l'arrivée de parents et d'amis pour prendre des décisio