L'autorité de régulation nucléaire du Japon a évalué mercredi au «niveau 3» correspondant à un «incident grave» sur l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines) une fuite de 300 tonnes d'eau hautement radioactive survenue ces derniers jours à la centrale de Fukushima.
Une partie pourrait en outre s'être écoulée dans l'océan Pacifique voisin, a reconnu la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) en fin de journée. «Il y a une possibilité que l'eau contaminée, la terre et le sable aient coulé dans ce petit ruisseau et soient allés jusqu'à la mer. Nous avons l'intention de faire un examen approfondi de la situation», a-t-il ajouté.«Nous allons renforcer les moyens affectés au traitement de l'eau contaminée, un problème de première importance», a expliqué lors d'une conférence de presse le vice-PDG de la compagnie gérante, Tokyo Electric Power (Tepco), Zengo Aizawa, reconnaissant que cette eau est «un facteur de risque et de danger.»
La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus des flaques d’eau répandue était d’environ 100 millisieverts par heure. Un ouvrier qui serait exposé à ce niveau accumulerait en une heure la dose maximale autorisée en cinq années actuellement au Japon pour les travailleurs du secteur nucléaire, reconnaît Tepco.
Ce classement au rang 3 sur l'échelle allant de 0 à 7 correspond au «rejet d'une grande quant