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Libération

La médiation reprend entre le pouvoir islamiste tunisien et l'opposition

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Le syndicat UGTT, qui s'efforce de faire le lien entre Ennahda et la coalition d'opposants, n'avait pas obtenu d'avancée lundi pour la première réunion.
Houcine Abassi, secrétaire général du syndicat UGTT, à Tunis le 16 août. (Photo Anis Mili. Reuters)
par AFP
publié le 21 août 2013 à 14h06

Le puissant syndicat tunisien UGTT a repris sa médiation mercredi entre l’opposition et le parti islamiste Ennahda qui dirige le gouvernement, dans l’espoir de trouver une issue à la crise politique dans laquelle le pays est enlisé depuis fin juillet.

Les représentants de l’UGTT recevaient mercredi à la mi-journée ceux du Front de salut national (FSN), une coalition d’opposants allant de l’extrême-gauche au centre-droit, a indiqué la centrale syndicale sur sa page Facebook. Dans l’après-midi, le secrétaire général du syndicat, Houcine Abassi et le chef d’Ennahda, Rached Ghannouchi, doivent se rencontrer pour leur deuxième réunion de la semaine après qu’une première rencontre lundi n’a donné lieu à aucune percée.

Les deux camps ont clairement signifié ne pas vouloir reculer sur leurs revendications respectives, près d'un mois après l'assassinat le 25 juillet du député Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance jihadiste et à l'origine de la crise actuelle. Ennahda propose un gouvernement d'union nationale élargi à un maximum de partis, alors que l'opposition réclame encore et toujours un cabinet apolitique de technocrates ainsi que la dissolution de l'Assemblée nationale constituante (ANC).

L’UGTT, qui a