Le président iranien Hassan Rohani a évoqué samedi l'utilisation d'«agents chimiques» en Syrie quelques jours après que des dizaines de Syriens eurent péri dans une attaque près de Damas, et a qualifié la mort d'innocents de «très douloureuse».
L’opposition syrienne a accusé le régime de Bachar al-Assad, dont l’Iran est l’allié, d’avoir attaqué mercredi à l’arme chimique des secteurs aux mains de la rébellion dans la périphérie de Damas, parlant de plus de 1.000 morts, des allégations rejetées en bloc par Damas.
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«La situation qui domine aujourd'hui en Syrie, et la mort d'un certain nombre d'innocents provoquée par des agents chimiques sont très douloureuses», a déclaré Hassan Rohani, le président iranien, selon le site du gouvernement.
Il n’a accusé personne de l’utilisation présumée de ces armes chimiques, mais le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait déclaré jeudi que, si l’information sur l’utilisation d’armes chimiques était confirmée, les rebelles en seraient responsables.
L'Iran est le principal soutien régional de la Syrie et met en garde régulièrement contre le renforcement des groupes extrémistes sunnites liés à Al-Qaïda dans ce pays. «La République islamique d'Iran, qui a été victime d'armes chimiques (durant la guerre Iran-Irak, ndlr) <