Une réaction occidentale «va être arbitrée dans les jours qui viennent», après l'attaque meurtrière à l'arme chimique en Syrie le 21 août, a déclaré lundi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, selon lequel une décision n'est «pas encore prise.»
Interrogé sur la radio Europe 1 sur une possible «réaction de force» après les soupçons d'utilisation d'armes chimiques contre des civils près de Damas par le régime de Bachar al-Assad, Fabius a indiqué qu'une décision en ce sens «n'était pas encore» prise. «Ce qui est évident, c'est que ce massacre a pour origine le régime de Bachar al-Assad. Alors après, il faut proportionner les réactions, mesurer, agir à la fois avec détermination et avec sang-froid et c'est cela qui va être arbitré au cours des jours qui viennent», a déclaré le ministre.
«Il y a un massacre chimique qui est établi, il y a la responsabilité de Bachar al-Assad, il faut une réaction, nous en sommes là. (...)Il y a un devoir de réaction», a affirmé le ministre.
Interrogé sur la possibilité de contourner le Conseil de sécurité de l'ONU où la Russie et la Chine bloquent toute condamnation du régime syrien, le ministre a répondu : «dans certaines circonstances, mais il faut faire très attention bien sûr parce que la légalité internationale, ça existe». Il a rappelé que la France souhaitait une modification de la taille du Conseil de sécurité en y faisant entrer d'autres pays représentatif