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Grèce : 12 500 employés en mutation pour restructurer la fonction publique

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Les fonctionnaires mutés sont obligés d’accepter leur nouveau poste sinon ils sont mis en chômage partiel avec un salaire réduit. Cette mesure provoque une nouvelle grogne sociale dans le pays.
Un drapeau grec devant l'Acropole, le 21 août 2013, à Athènes. (Photo John Kolesidis. Reuters)
par AFP
publié le 26 août 2013 à 15h02
(mis à jour le 26 août 2013 à 15h07)

Le gouvernement grec a donné lundi son feu vert pour parachever la mutation de 12 500 fonctionnaires d'ici à fin septembre dans le cadre de restructuration de la fonction publique, ce qui provoque de nouveau une grogne sociale. «Nous avons approuvé les décisions finales pour que le pays puisse respecter le calendrier (dicté par la troïka UE-BCE-FMI) et muter 12.500 fonctionnaires d'ici à la fin septembre», a déclaré Kyriakos Mitsotakis, ministre de la Réforme de l'administration publique, à l'issue d'une réunion interministérielle sous l'égide du Premier ministre conservateur, Antonis Samaras.

La Grèce s’est engagée auprès de ses créanciers à muter 25 000 fonctionnaires au total d’ici à la fin de l’année et à en licencier 4 000 pendant la même période afin de réduire ses dépenses publiques. Fin juillet, le gouvernement avait déjà procédé à la mutation de 4 000 fonctionnaires, qui sont compris dans le nombre total de 12 500 personnes, dont la plupart des enseignants et des employés du ministère de l’Education, ce qui a provoqué une vague de protestation.

Le syndicat des enseignants du secondaire (Olme) ont menacé d'observer une grève pour empêcher l'ouverture des écoles, prévue dans la deuxième semaine de septembre. La centrale des fonctionnaires, Adedy, doit se réunir lundi après-midi pour se prononcer sur une proposition de mouvement de protestation «a priori pour jeudi», a indiqué une responsable du syndicat.

Les fonctionnaires mutés sont obligés d’accepter