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Libération

L'Iran continue d'augmenter ses capacités d'enrichissement

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L’annonce intervient alors que l’AIEA a confirmé la reprise des discussions avec l’Iran, interrompues depuis la mi-mai. Il s’agira de la première depuis l’élection du nouveau président iranien Hassan Rohani, considéré comme un modéré.
Hassan Rohani à Téhéran le 18 mai 2005. (Photo Reuters.)
par AFP
publié le 28 août 2013 à 17h16

L’Iran a continué de défier les grandes puissances en augmentant sa capacité d’enrichissement d’uranium, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), diffusé mercredi, alors que doivent reprendre fin septembre les discussions avec Téhéran sur son programme nucléaire controversé.

Dans son rapport trimestriel sur l’Iran, le gendarme de la non-prolifération nucléaire indique que le pays dispose désormais de 1 008 centrifugeuses de deuxième génération (IR-2m) sur son site nucléaire de Natanz, contre près de 700 comptabilisées il y a trois mois. Au 24 août, aucune de ces centrifugeuses, qui servent à enrichir l’uranium, n’est toutefois entrée en production, selon ce document.

Le chef sortant de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Fereydoun Abassi Davani, avait récemment évalué à un millier le nombre de ces nouvelles centrifugeuses.

Arme atomique ou production d’énergie ?

Téhéran a également augmenté le nombre de ses centrifugeuses de première génération (IR-1) à 15 416, soit environ 1 860 de plus que dans le précédent rapport. Dans le site souterrain de Fordo (centre), leur nombre est en revanche resté identique (2 710).

Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir développer l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. Téhéran affirme de son côté enrichir de l’uranium jusqu’à 5 et 20% pour la production d’électricité et le secteur médical. Le pays est sous le coup de plusieurs sanctions des Nations unies, des Etats-Unis et de l’Europe pour son pr