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Libération

Les Femen ferment leur bureau à Kiev

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Après la découverte d'armes dans leur QG de Kiev, les militantes féministes ont décidé de fermer leur local, estimant qu'il n'est plus possible d'y travailler à cause de la surveillance des forces de l'ordre.
Anna Hutsol, dirigeante des Femen, quitte le local de Kiev, après une perquisition de la police ukrainienne révélant la présence d'armes dans les bureaux, le 27 août 2013. (Photo Gleb Garanich. Reuters)
par AFP
publié le 28 août 2013 à 10h31

Le groupe féministe Femen, connu pour des manifestations seins nus, a annoncé mercredi qu'il fermait son bureau à Kiev au lendemain d'une descente de police qui y avait découvert des armes. «Nous n'arrêtons pas notre activité en Ukraine, mais nous allons quitter notre bureau», a déclaré la dirigeante du mouvement Anna Hutsol.

Cette annonce a été faite après le raid mardi des forces de l'ordre dans le siège ukrainien du groupe au cours duquel ont été saisis un pistolet et une grenade. Les Femen avaient dénoncé «une provocation» en estimant que des armes avaient pu être introduites dans le bureau en l'absence des militantes. Même avant cet incident, «il n'était plus possible de travailler dans le bureau, où on était tout le temps sous écoute des services spéciaux», a souligné Hutsol.

La police a de son côté ouvert une enquête pour possession illégale d’armes, un chef d’accusation passible de cinq ans de prison, a indiqué mercredi le porte-parole de la police de Kiev Igor Mikhalko. Aucune des militantes n’a pour l’instant été inculpée, a-t-il ajouté.

Les Femen dans le collimateur

Les Femen ukrainiennes sont depuis plusieurs semaines dans le collimateur des forces de l'ordre en Ukraine. Trois militantes de Femen qui s'apprêtaient à manifester contre la visite en Ukraine du président russe Vladimir Poutine fin juillet avaient été inter