Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a simplement indiqué mercredi, à l'issue d'un Conseil de défense sur la crise syrienne réuni à l'Elysée, que le président François Hollande prendrait «le moment venu les décisions qui s'imposent».
«Il y a beaucoup de contacts internationaux qui sont pris et le président de la République prendra, le moment venu, les décisions qui s'imposent», a déclaré Laurent Fabius sur le perron de l'Elysée. Dans l'entourage du président, on précise qu'un nouveau contact téléphonique est prévu prochainement avec son homologue américain Barack Obama.
«Nous avons fait l'analyse de la situation, des différentes hypothèses, sur le plan diplomatique, bien sûr, et sur le plan de la défense», a ajouté le chef de la diplomatie française, rappelant la convocation du Parlement français en session extraordinaire mercredi prochain. «Nous allons continuer à suivre la situation de très près, heure par heure», a-t-il poursuivi, réaffirmant que le «massacre chimique» perpétré dans la banlieue de Damas le 21 août l'avait été «à l'initiative du régime» de Damas.
Quatorze hauts responsables, dont le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et trois ministres, Laurent Fabius, Manuel Valls (Intérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense) ont participé à ce Conseil de défense, réuni dans la foulée du Conseil des ministres. «La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents» en