La plupart des journaux américains se montrent peu favorables à une intervention de l’armée américaine en Syrie. Pas très chaude non plus, l’opinion publique, dont seule seule la moitié soutient l’idée d’une action militaire ciblée contre le régime syrien en réponse à l’utilisation d’armes chimiques, selon un sondage pour la chaîne NBC News ce vendredi.
La presse s'interroge notamment sur la légalité et surtout la légitimité démocratique de cette possible attaque. Elle souligne que le gouvernement britannique, lui, a soumis la question à son Parlement - avec l'échec que l'on sait. Le président Barack Obama a laissé entendre qu'il pourrait s'affranchir de l'approbation du Congrès pour passer à l'action. En tant que chef des armées, il en a le droit, selon certaines interprétations du droit constitutionnel américain. «Les commentateurs se demandent si les Etats-Unis devraient intervenir sans l'accord du Conseil de sécurité de l'ONU. C'est une question importante. Mais le débat américain oublie une question différente et bien plus fondamentale: la Constitution autorise-t-elle le président Obama à attaquer la Syrie sans l'approbation du Congrès?», souligne ainsi le constitutionnaliste Chris Edelson dans sa tribune pour le quotidie