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Syrie : même sans intervention, Londres vise une «réponse forte»

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Malgré le rejet de ses projets à la Chambre des communes, le Premier ministre David Cameron promet de rester mobilisé à l'ONU sur le sujet.
David Cameron à la sortie de Downing Street le 29 août à Londres. (Photo Leon Neal. AFP)
par AFP
publié le 30 août 2013 à 17h08

Le Premier ministre britannique David Cameron a assuré vendredi que même s'il était exclu que le Royaume-Uni participe à une action militaire en Syrie après le vote du Parlement, il s'engageait à tenter d'obtenir une «réponse forte» à l'usage d'armes chimiques.

«Il est important que nous ayons une réponse forte sur l'usage d'armes chimiques et il y a une série de choses que nous allons continuer à faire», a déclaré David Cameron, qui a subi un camouflet cinglant jeudi soir quand le Parlement a refusé d'autoriser le principe d'une action militaire en Syrie. «Nous continuerons à porter le sujet devant les Nations unies, à travailler dans toutes les organisations dont nous sommes membres - que ce soit l'Union européenne, l'Otan, le G8 ou le G20 - pour condamner ce qui s'est passé en Syrie», a-t-il dit. «Il est important de maintenir l'interdiction sur l'usage des armes chimiques.»

«Mais ce qui a été proposé, l'éventualité -uniquement après un deuxième vote- d'un engagement de l'armée britannique dans toute action, cela ne va pas se passer», a-t-il poursuivi, reconnaissant que le vote du Parlement avait reflété «le grand scepticisme du peuple britannique quant à tout engagement au Moyen-Orient».

Alors que le veto parlementaire a suscité des inquiétudes au Royaume-Uni quant à l'avenir de la «relation spéciale» entre les alliés historiques que sont Washington et Londres, le Premier ministre a affirmé qu'il n'avait pas