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Intervention en Syrie : l'UMP réticente, Borloo demande un vote

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par AFP
publié le 31 août 2013 à 18h36
(mis à jour le 31 août 2013 à 21h31)

La droite, UMP et centriste, se démarque désormais clairement de François Hollande à propos de la crise syrienne, en mettant en garde le président de la République contre toute décision hâtive d’intervenir militairement au côté des Américains contre le régime Assad.

Après les déclarations de François Fillon et Jean-François Copé, qui ont tiré la sonnette d’alarme à 24 heures d’intervalle devant les risques d’une entrée en guerre, c’est Jean-Louis Borloo, le patron de l’UDI --parti centriste allié naturel de l’UMP--, qui a mis François Hollande sous pression. Il a réclamé samedi soir un vote des parlementaires français, immédiatement après la déclaration de Barack Obama décidant de faire voter le Congrès américain.

«Comme le Président des Etats-Unis, qui a décidé de consulter le Congrès américain au titre des principes démocratiques, le Président français doit faire de même et organiser après le débat, un vote formel au Parlement», a écrit l’ancien ministre dans un communiqué.

Une session extraordinaire du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) consacrée à la crise syrienne doit se tenir mercredi, avec au programme une déclaration du Premier ministre Jean-Marc Ayrault suivie d’un débat... Mais en principe pas d’un vote, même si juridiquement rien ne l’empêche.

D’ici cette session, les appels à un vote des parlementaires risquent de se multiplier, alors que déjà des dirigeants politiques de droite comme de gauche --hormis au PS-- ont exprimé leurs réserves ou leurs craintes face