Une quarantaine de personnes ont péri et une centaine ont été blessées dans l’explosion de 11 voitures piégées mardi dans des quartiers à majorité chiite de Bagdad, selon des sources sécuritaires et médicales.
Les attentats, apparemment coordonnés, ont débuté vers 18h00 locales, six jours après une autre série d’attentats à la bombe qui avaient fait environ 70 morts dans la capitale et sa banlieue.
Un de ces attentats a été commis dans le district de Karrada, dans le centre de Bagdad, à proximité d’un vendeur de crèmes glacées. Il a fait au moins six morts et 17 blessés. Les attaques, qui n’ont pas immédiatement été revendiquées, ont eu lieu malgré le déploiement d’importantes forces de sécurité.
Les autorités ne parviennent pas à enrayer ces attentats qui se succèdent par vagues dans la capitale irakienne, à raison d’une série de plusieurs explosions, presque chaque semaine, depuis le début de l’été. Par ailleurs, neuf autres personnes, dont un milicien de la force sunnite anti-Qaeda des Sahwas, sa femme et leurs trois enfants, ont trouvé la mort dans le courant de la journée. Le milicien et sa famille ont été abattus par des hommes armés qui ont pénétré dans leur maison du sud de Bagdad, ont précisé un responsable de sécurité et une source médicale.
Cette agression s’est produite au lendemain de deux séries d’attaques contre des Sahwas qui ont fait douze morts, l’une d’entre elle ayant ciblé le cheikh Wissam al-Hardan, récemment nommé à la tête de la milice et blessé dans le d