L'essentiel
• En France, le Parlement a débattu sur le principe d’une intervention militaire en Syrie.
• Vladimir Poutine, allié de Damas, semble lâcher un peu de lest. Le président russe a déclaré mercredi que Moscou accepterait une action en Syrie avec l'aval de l'ONU s'il y avait des «preuves convaincantes» de l'usage d'armes chimiques par le régime.
• Aux Etats-Unis, Barack Obama a reçu hier le soutien du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner. Un vote favorable du Congrès la semaine prochaine n'est pas acquis mais paraît possible.
23h15. L'attaque aux armes chimiques du 21 août serait l'oeuvre du régime syrien, mais son bilan très lourd pourrait être dû à une «erreur» de dosage, selon les services secrets allemands, cités par Der Spiegel. Sur son site internet, l'hebdomadaire allemand évoque une présentation confidentielle faite par le chef du BND, les services d'espionnage allemands, Gerhard Schindler, à des parlementaires, dans laquelle il attribue cette attaque aux forces gouvernementales syriennes, même s'il n'y a pas de preuve absolue. Pour le BND, seuls les experts du régime d'Assad disposent de substances comme le gaz sarin, sont capables de le mélanger et d'en faire usage grâce à de petits missiles de calibre 107 mm, qu'ils possèdent en abondance. Les insurgés, eux, ne seraient pas en mesure de mener de telles attaques, a assuré Schindler aux parlemen