Ibrahim Boubacar Keïta, élu le 11 août, a prêté serment mercredi à Bamako comme président du Mali pour cinq ans, jurant de garantir «l'unité» de son pays meurtri et divisé par 18 mois de crise politico-militaire.
Costume et cravate sombres sur une chemise claire, main droite levée, Ibrahim Boubacar Keïta, a lu le serment contenu dans la Constitution malienne devant la Cour suprême, lors d’une cérémonie organisée dans un centre de conférence de la capitale malienne arrosée par de fortes pluies.
«Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la Constitution et la loi, de remplir mes fonctions dans l'intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l'unité nationale, l'indépendance de la patrie et l'intégrité du territoire national», a-t-il déclaré. «Je m'engage solennellement et sur l'honneur à mettre tout en œuvre pour la réalisation de l'unité africaine», a-t-il ajouté.
En plus de la Cour suprême présidée par Nouhoum Tampily, IBK, 68 ans, s’exprimait en présence de Dioncounda Traoré, qui a dirigé le pays pendant une période de transition de 17 mois marquée par de nombreux soubresauts politico-militaires et de plus de 1 000 personnes, comprenant personnalités maliennes et étrangères.