Au G20 qui s'est ouvert ce jeudi à Saint-Pétersbourg, les partisans de frappes ciblées en Syrie sont en nette minorité. Deux semaines après l'attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas, seuls deux Etats sont véritablement prêts à s'engager militairement en Syrie : les Etats-Unis — sous réserve un accord du Congrès, qui doit se pronconcer à partir du lundi 9 septembre — et la France.
Au Royaume-Uni, David Cameron a été stoppé dans son élan interventionniste par la fin de non-recevoir infligée par le Parlement. Le Premier ministre entend tout de même œuvrer au G20 pour favoriser la constitution d'une coalition pour une intervention. Le cas échéant, le Royaume-Uni pourrait la faciliter la mise sur pied de cette intervention d'une manière ou d'une autre sur le terrain, et n'exclut pas de fournir des armes aux rebelles.
L'Arabie Saoudite et la Turquie, voisine de la Syrie et membre de l'Otan, prônent toutes deux une opération musclée, bien qu'en termes militaires leur engagement serait limité.
Le Canada et l'Australie pourraient jouer les soutiens politiques qui font défaut au duo franco-américain. L'Australie, qui vien