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Libération
De notre envoyé spécial

Le G20 commence mal pour Hollande

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Le président de l’UE, Herman Van Rompuy, s’est clairement désolidarisé de l’initiative franco-américaine sur la Syrie au sommet de Saint-Pétersbourg.
publié le 5 septembre 2013 à 16h12
(mis à jour le 5 septembre 2013 à 17h47)

A 17 heures (15 heures à Paris), dans la grande salle de presse du G20, plantée dans un parc au bord de la mer de la banlieue de Saint-Pétersbourg, des journalistes se sont amassés devant les grands écrans et ont saisi leurs portables pour photographier l’instant tant attendu : la poignée de la main entre Barack Obama et Vladimir Poutine.

Ce fut bref, évidemment poli et avec tous les sourires de circonstance calibrés pour les caméras du monde entier. C’était moins chaleureux que celle échangée avec Angela Merkel. Mais moins polaire qu’avec Hollande.

Il y aura donc deux G20 en un. L’officiel, essentiellement économique et qui doit principalement faire avancer la régulation financière et la coopération fiscale entre les pays membres. Et l'informel, consacré lui à la Syrie, qui va monopoliser toutes les discussions. A priori, seul le dîner de ce soir doit aborder la question syrienne. Mais les relations bilatérales entre les chefs d’Etat et de gouvernement auront pour unique sujet la perspective de l’opération militaire franco-américaine contre le régime de Bachar al-Assad.

«Il n’y a pas de solution militaire en Syrie»

François Hollande et Barack Obama étaient venus à Saint-Pétersbourg pour construire leur coalition politique avant le vote du Congrès de la semaine prochaine. Mais avant même le début des festivités, ce G20 commence très mal pour le président français. En début d'après-midi, le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, s'est clairement désolidarisé de l'initiative franco-américaine. «Il n'y a pas