John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, est attendu aujourd'hui à Genève pour un round de négociations avec son homologue Sergueï Lavrov, autour de l'inattendue proposition russe visant à placer l'arsenal chimique détenu par Damas sous contrôle international.
Si le dossier syrien est par moments franchement brouillon, on peut au moins déduire une chose de cette rencontre : ces jours-ci, la voie diplomatique prime sur l'option militaire. Celle-ci était de toute façon de plus en plus mal engagée. A domicile, Barack Obama fait face à une opposition accrue des membres du Congrès (de la Chambre comme du Sénat), alors qu'il les avait sollicités en espérant précisément pouvoir déclencher des frappes ciblées avec leur aval… A la Chambre des représentants, 255 élus sont actuellement contre une attaque, contre 25 pour. Ils sont 40 contre au Sénat, et 23 pour. Le Président a donc remis ce vote à plus tard et salué l'initiative russe, présentée comme «crédible».
«Menace». S'exprimant mardi soir depuis la Maison Blanche, Barack Obama a expliqué, dans un discours de quinze minutes, vouloir privilégier cette approche sans pour autant, en cas d'échec, faire l'impasse sur des sanctions. Il a une nouvell