Menu
Libération

Poutine attribue aux rebelles l'attaque au gaz en Syrie

Article réservé aux abonnés
Le président détaille son point de vue sur la crise et la situation diplomatique actuelle dans une tribune publiée par le «New York Times».
Vladimir Poutine dans la résidence présidentielle de Novo-Ogaryovo, près de Moscou, le 10 septembre. (Photo RIA Novosti. Reuters)
par AFP
publié le 12 septembre 2013 à 8h03

Le président russe Vladimir Poutine estime dans le New York Times que ce sont les rebelles syriens, et non l'armée du régime de Bachar al-Assad, qui ont utilisé des armes chimiques le 21 août près de Damas, dans le but de provoquer une intervention des Etats-Unis.

«Il y a toutes les raisons de croire que (le gaz toxique) a été utilisé non pas par l'armée syrienne, mais par les forces d'opposition, pour provoquer une intervention de leurs puissants soutiens étrangers, qui se seraient mis du même côté que les fondamentalistes», affirme le président russe dans une tribune publiée par le quotidien américain et diffusée mercredi soir.

Le président russe met en garde contre l'usage de la force qui, en dehors de la légitime défense ou d'une décision du Conseil de sécurité de l'ONU, «est inacceptable (...) et constituerait un acte d'agression», après que Washington a reporté un projet de frappes militaires contre Damas pour examiner une initiative russe de démantèlement de l'arsenal chimique syrien.

Des frappes en Syrie pourraient déclencher une «nouvelle vague de terrorisme, (saper) les efforts multilatéraux pour résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien, et déstabiliser davantage le Proche-Orient et l'Afrique du Nord», affirme en outre le dirigeant russe.

Vladimir Poutine appelle les Etats