La semaine venait de commencer ce lundi matin dans les bureaux de l'US Navy, dans le sud-est de Washington. A 8 h 20, quand les premiers coups de feu ont été tirés, des milliers d'employés étaient devant leurs ordinateurs. «On travaillait à nos bureaux quand l'alarme incendie a retenti», a raconté une employée qui s'est alors dirigée avec ses collègues vers les couloirs où elle a vu un tireur, décrit comme «un grand homme à la peau sombre», braquer son arme. «Il a pointé son fusil dans notre direction et a ouvert le feu, alors qu'on essayait de s'enfuir», a-t-elle rapporté aux journalistes, vite arrivés sur place.
Arme d'épaule. Selon les informations, encore parcellaires, diffusées hier soir par la police de Washington, un ou deux tireurs, revêtus d'habits militaires, auraient ouvert le feu au cœur du Navy Yard, un centre de commandement de la marine américaine. Un suspect a été tué, a fait savoir la police, mais un autre «tireur potentiel» était encore recherché hier soir. La chef de la police de Washington, Cathy Lanier, l'a décrit comme un «homme noir», âgé de 40 à 50 ans et muni d'une arme d'épaule.
Dans la matinée, la police avait également fait état d’un troisième suspect potentiel, un homme blanc qu’elle a ensuite innocenté. La tuerie a fait au moins 12 morts (dont le tireur, identifié comme Aaron Alexis, un Texan de 34 ans, selon des sources officielles).
Un autre employé du Navy Yard, i