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L'indépendance, un «saut dans l'inconnu» pour l'Ecosse en 2014 ?

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A un an du référendum qui pourrait sonner le glas du Royaume-Uni, David Cameron met en garde les partisans du «oui».
publié le 16 septembre 2013 à 17h32

Les Ecossais décideront de leur destin le 18 septembre 2014, lors d'un référendum sur l'indépendance qui pourrait sonner le glas du Royaume-Uni sous sa forme actuelle. Mais, à un an de l'échéance, les partisans du «oui» peinent à convaincre sur l'«événement constitutionnel le plus important depuis l'acte d'Union de 1707 qui scellait l'association des royaumes d'Ecosse et d'Angleterre pour former celui de Grande-Bretagne.

La question soumise aux électeurs sera simple: «L'Ecosse doit-elle être un pays indépendant?» Et du coup quitter le Royaume-Uni, 6e puissance économique mondiale qu'elle forme avec l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord...

Bases nucléaires et pétrole

Le Premier ministre britannique David Cameron a été contraint d’avaliser la tenue de ce scrutin sous la pression du numéro 1 du gouvernement écossais, Alex Salmond, dont le Parti national écossais (SNP) dispose de la majorité absolue des sièges au parlement régional d’Edimbourg depuis 2011. Pour lui, l’indépendance apportera la prospérité aux Ecossais.

David Cameron met pour sa part en garde les Ecossais, ce dimanche, contre «un saut dans l'inconnu». «J'espère vraiment que l'Ecosse décidera de rester au sein du Royaume-Uni», a-t-il insisté, estimant que «ce que nous avons fonctionne et fonctionne bien».«Ensemble, nous avons réussi beaucoup de choses. Nous sommes une famille de nations au sein d'un royaume uni. Le temps n'est pas venu de réduire cette relation à celle de cousins de second