Choisira-t-il des retraités, d’anciens drogués ou encore des malades de l’hôpital San Raffaele de Milan ? Alors qu’une commission sénatoriale devait hier soir proclamer la déchéance de Silvio Berlusconi de son mandat de parlementaire, l’ancien chef du gouvernement italien n’a pas encore choisi la destination où il compte passer les mois prochains. En raison de son âge (79 ans à la fin du mois), le Cavaliere, condamné de manière définitive, début août, à quatre ans (réduits à un an) de réclusion pour fraude fiscale par la Cour de cassation, devrait éviter la prison.
D’ici la fin octobre, il pourrait encore opter pour les arrêts à domicile dans sa villa lombarde de milliardaire à Arcore avec Dudu, le petit caniche blanc de sa nouvelle et très jeune compagne Francesca Pascale qui l’accompagne désormais partout. Mais avec l’inconvénient de taille de ne pratiquement plus pouvoir communiquer avec l’extérieur. En clair, un enterrement doré et quasiment définitif.
Boxeur titubant. C'est pourquoi Silvio Berlusconi pourrait opter pour les services sociaux et les travaux d'utilité collective dans un centre sanitaire ou une maison de retraite. A moins qu'il ne prenne en considération une autre offre de recrutement. Le fondateur des City Angels (une association de volontaires des rues), Mario Furlan, l'a par exemple invité à rejoindre ses rangs en lui indiquant : «Je crois que cela vous fera du bien. Comme tous les puissants, vous n'avez pas vécu d