Journée de vote en Allemagne. Les bureaux ont ouvert à 8 heures ce dimanche matin, et les électeurs sont invités à se prononcer pour les législatives, scrutin qui devrait selon toute probabilité redonner les clés de la chancellerie à Angela Merkel. Pour une troisième fois.

Les derniers sondages ont confirmé ce qui est annoncé depuis des mois: la chancelière conservatrice, 59 ans, personnalité préférée des Allemands notamment pour sa gestion de la crise de l'euro, devrait se voir confier un troisième mandat de quatre ans à la tête de la première économie européenne, à l'issue d'une campagne totalement centrée sur sa personne.

Mais le suspense était entier quant à la constellation politique qui sortirait des urnes: reconduction de sa coalition actuelle avec les libéraux du FDP? Alliance avec les sociaux-démocrates de son adversaire Peer Steinbrück? Des scores des uns et des autres, dépendra l’alliance qui conduira le pays et le «contrat de coalition» qui en résultera. Et donc la politique menée par l’Allemagne dans les années à venir.

Pour éclairer cette élection, cruciale pour l’Allemagne et pour l’Europe, quelques clés:

Jamais une campagne électorale allemande n’a été autant personnalisée, mais Angela Merkel, 59 ans, qui brigue son troisième mandat, reste le meilleur argument pour une CDU-CSU qui a accumulé les défaites dans les élec