Le président français s'est exprimé ce mardi à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies, grand-messe annuelle de la diplomatie internationale à New York, dominée cette année par les dossiers syrien et iranien.
Sur la Syrie, le président français a appelé le Conseil de sécurité à adopter une résolution prévoyant «des mesures coercitives» à l'encontre du régime de Bachar al-Assad. Parmi trois «exigences», le chef de l'Etat français entend que la résolution en préparation «puisse prévoir des mesures coercitives, c'est-à-dire sous Chapitre VII, qui ouvriraient la voie à une éventuelle action armée contre le régime en cas de manquement à ses obligations».
Un peu plus tôt, à la même tribune, Barack Obama a appelé à une résolution «ferme» du Conseil de sécurité assortie de «conséquences». Le vice ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a réitéré ce mardi devant la Douma (chambre basse) que pour Moscou il n'est «pas question d'adopter une résolution au Conseil de sécurité sous chapitre VII, ni d'application automatique de sanctions ou encore moins de recours à la force». Pour autant, le ministre a admis la «mention» dans la résolution du chapitre en question, ouvrant ainsi l'espoir d'un compromis dans l'actuel bras de fer.
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