Barack Obama et Hassan Rohani partageront la vedette mardi lors de l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, au moment où s’esquisse une percée dans le dossier nucléaire iranien. La Syrie et l’Iran figurent en tête du programme mardi de la grand-messe annuelle de la diplomatie internationale à New York, où tout le monde spécule sur une éventuelle rencontre historique entre les présidents américain et iranien.
Le président français François Hollande, lui aussi attendu à la tribune, a prévu de s’entretenir avec son nouvel homologue iranien. Le rendez-vous est très attendu tant les contacts à ce niveau entre l’Iran et l’Occident sont rares depuis la révolution islamique de 1979.
Lundi, Téhéran a annoncé être prêt à discuter du dossier nucléaire, sujet de contentieux majeur avec les puissances occidentales, ouvrant la voie à une réunion sans précédent à laquelle participeront jeudi les chefs de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et américaine John Kerry.
La Maison Blanche, qui a officialisé cette rencontre, n’a en outre pas exclu une entrevue entre Obama et Rohani, en prenant toutefois soin de préciser qu’elle n’était pas programmée. Hassan Rohani lui-même a dernièrement jugé possible de voir son homologue américain.
Un proche conseiller de Barack Obama, Ben Rhodes, a affirmé lundi qu'une éventuelle poignée de main, historique entre deux dirigeants de pays ennemis qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis plus d'un tiers de siècle, «ne se produirait pas fort